Dans le cadre du festival Sens Dessus Dessous, Pôle en Scènes accueille deux spectacles présentés par la Maison de la Danse : Lady Magma de Oona Doherty les 9 et 10 mars et MASS de Pierre Pontvianne le 14 mars.
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OONA DOHERTY
Lady Magma
Lundi 9 et mardi 10 mars à 20h30 I Espace Albert Camus
Danse
Jeune chorégraphe venue d’Irlande du Nord, Oona Doherty met son travail âpre et lucide au service d’une création sur la féminité.
Artiste associée à la Maison de la Danse depuis trois ans, le public l’a retrouvée à Pôle en Scènes lors de la dernière Biennale de la danse avec Hard to Be Soft, mettant en scène les rituels de la masculinité à Belfast, la capitale de son Irlande du Nord natale. Avec une franchise singulière et un engagement physique à la mesure de ses projets ambitieux, Oona Doherty parle cette fois des femmes dans Lady Magma. Conçue comme une célébration dionysiaque, cette nouvelle pièce réunit cinq interprètes venues d’Irlande et d’Europe dans une transe commune sur fond de musique funk. En multipliant les sources, d’histoires de sorcières en rituels païens, celtiques ou hindous, Oona Doherty cherche à retrouver une connexion animale dont l’énergie est capable de cueillir le public. Ce faisant, elle offre à ses danseuses une chorégraphie en forme de libération et magnifie sans détour la force vitale et sexuelle du corps féminin.
OFFRE DÉCOUVERTE 30 € : 1 PLACE OONA DOHERTY + 1 PLACE (LA)HORDE
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PIERRE PONTVIANNE
MASS
Samedi 14 mars à 20h30 I Espace Albert Camus
Danse
Pierre Pontvianne tisse une épure sensible entre une danse collective et un texte puissant.
"C’est un motif très populaire”, la petite phrase est comme un refrain, un motif tendu qui revient, par intermittence, une ritournelle, à l’instar de la danse de Pierre Pontvianne qui, dans MASS, procède par accumulations, strates et dépôts successifs. Jeune chorégraphe de la région, cet ancien interprète du Nederlands Dans Theater 2 poursuit depuis quelques années une recherche sur la musicalité du mouvement et sa capacité à produire un sens caché. Dans MASS, il s’empare de la matière texte, celle qu’a écrite le comédien David Mambouch, tentant de la frotter au geste ; l’étincelle jaillit de ces collisions et ces frictions, libérant l’élan et la vie. Dans une scénographie sobre et épurée, installant les sept interprètes sur des chaises face au public, la pièce se déplie telle une fresque. Une immense image composée d’une multitude d’images, se déploie comme un corps composé de plusieurs corps. Puissant et intelligent !
