Manon Bouquet
La Grande vie
Jeudi 09 octobre à 20h30 I Théâtre Albert Camus
Danse | Dans le cadre du festival Karavel
Coup de cœur de Mourad Merzouki au concours Sobanova, Manon Bouquet − artiste à suivre de près − signe sa première pièce avec La Grande vie. À travers un regard féminin sur nos émotions, cette création contemporaine, à la fois puissante et sensible, explore les complexités des relations humaines avec une virtuosité impressionnante.
La Grande vie plonge dans six instants de vie, mêlant vécu personnel et langage instinctif, à travers une écriture chorégraphique authentique et profonde. Dans un univers scénique minimaliste en constante évolution, dix interprètes venus d’horizons divers incarnent des thèmes universels, comme l’amitié, la solitude, la famille ou l’égo. Ces moments fondateurs prennent vie avec une énergie captivante, et chaque émotion — qu’elle soit liée à la construction ou à la déconstruction des rapports humains — se déploie avec une intensité et une fluidité remarquables, tant dans la danse que dans la parole. En offrant au spectateur une distance réfléchie, La Grande vie l’invite à devenir témoin de ses propres sensations et à se reconnecter à l’universalité de ses émotions, dans une quête de sens et de vérité humaine.
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Dyptik
Le Grand bal
Jeudi 16 octobre à 20h30 I Théâtre Albert Camus
Danse | Dans le cadre du festival Karavel
La compagnie Dyptik signe son grand retour à Karavel avec Le Grand bal, sa dernière création saluée par la critique. Sous la direction des chorégraphes Souhail Marchiche et Mehdi Meghari, cette pièce plonge au cœur du tumulte de la société contemporaine, interrogeant l’affranchissement des corps et la révolte collective.
Dans un espace sombre et resserré qui s’ouvre peu à peu sur un vaste clair-obscur, Le Grand bal dévoile une frénésie contagieuse, une danse enfiévrée qui emporte les dix danseurs au plateau. Oscillant entre lumière et ombre, leurs corps semblent répondre à une force irrésistible, évoquant les mystérieuses épidémies du passé, comme celle qui frappa Strasbourg au 16e siècle. Cette danse incarne la révolte face aux pressions du quotidien, véritable catharsis qui nous entraîne dans une transe collective, entre espoir et désespoir. Portée par une musique où se mêlent instruments traditionnels et sonorités contemporaines, Le Grand bal fait jaillir une fièvre dansante où l’élan vital affronte un quotidien nocif.
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| Restaurant Au PlateauOuvert tous les midis, du lundi au vendredi |
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