L’ensemble TaCTuS se saisit de L’Appel de la forêt de Jack London et nous ramène, en quelques coups de crayons et percussions, à des éléments essentiels de la vie : la nature, les bêtes, l’Homme, la vie, l’espoir.
Un écran est placé au centre de la scène, sur lequel sont projetées des images qui illustrent les propos de la voix-off. Le dessin - tantôt de grands paysages réalisés en amont, tantôt des tracés plus spontanés, réalisés en direct - est l’œuvre de l’illustratrice et scénographe Marion Cluzel.
La musique, signée Quentin Dubois, évolue progressivement, suivant le récit, d’une ambiance paisible vers des sonorités et des modes de jeux plus instinctifs, à l’instar du parcours du protagoniste. Le son chaud du marimba fait écho au timbre métallique du vibraphone ; un ensemble de peaux semblable à une batterie épurée souligne les moments les plus trépidants ; des objets sonores insolites mettent délicatement en relief les plus petits détails à la façon des bruitages de cinéma.
La dessinatrice et les trois percussionnistes présents sur scène font partie intégrante de la narration. Endossant tour à tour les rôles de musiciens, conteurs, dessinateurs et comédiens, ils donnent vie à cette ôde à la liberté.